miércoles, 23 de mayo de 2007

Actuar es elegir. Actuar es renunciar. Parte I.

Personaje.

Cuando actúo tomo un personaje al que doy carne en mi cuerpo. El personaje siempre es antes, su vida es menos limitada que la de los cuerpos. ¿Cuántos personajes hay? ¿Cuántos podemos llegar a señalar a lo largo de nuestro andar por esta tierra mientras llevamos el nombre que llevamos y olemos lo mismo que la grasa de nuestros cabellos mezclada con el olor a los pies, las axilas y los genitales que llevamos adosados al cuerpo, mientras cortamos y vemos crecer de nuevo nuestras uñas? Un número que aunque no es infinito es muy grande.

Señalar no siempre implica conocer del todo al personaje que tomaremos, hay (las más de las veces) encuentros disimulados entre dichos personajes y nuestra carne. Probablemente tan sólo conoceremos unas cuantas variables de uno sólo personaje: yo enojado, yo estúpido, yo alegre, yo triste, yo triunfador… ¿Y si sólo existe un único personaje del que todos tomamos modelo? ¿Y si todos somos el mismo chango del refrán anglo “monkey sees monkey does”? Sin embargo, este análisis (recordemos que analizar implica partir, partir algo que en un principio estuvo junto) en que señalamos las partes (rabia, enfado, miedo, tristeza…) del personaje originario en que hemos convenido parece no cerrar a cada una de las entidades separadas y precisas que son los personajes implicados al hablar de actuar, siempre hay algo que se nos escapa; pues, caso contrario, encontraríamos común a cada una de estas caretas en tal o cual persona, es decir, tendría que existir un estado emocional colectivo en el cual cada uno de los actores representa una particular y diferenciada forma de ser. Algo parecido al mundo del teatro, particularmente la comedia.

Entonces, planteémonos la pregunta: ¿Actuar es elegir?

martes, 17 de abril de 2007

Después de inervar el tedio acumulado,
de perder el miedo a contaminar las calles bajo el peso de esta careta ordinaria,
el mundo acumula constantes huidizas vestidas de verde ocre ambarina pus.

Junto hojas de periódico durante semanas,
selecciono las que exhiben a los violadores
y duermo con ellas.

De pronto, el que una vez fue mi semblante usa la vigilia
para avisarme que estúpidamente cambié carne por papel en el ensueño.

Esparcido por la habitación escucho al que fue mi rostro repetirme:
"Fui lo que quiera, soy lo que seré, sea una imagen…"
"Fui lo que quiera, soy lo que seré, sea una imagen…"

Apuntalo un ojo en mi uña y dejo pasar al grillo con su canasta de barro.
Nacen huellas en mi piel de calle despostillada.
Huellas de férrea indiferencia hacia el estúpido aire libre urbanizado:
De ser el más ruin de los grillos que roen el rostro de la ciudad.

Perdí.

Una vez convertido en jirafa de palo
cicatrices de pulpa invaden mis ojos
y sólo queda observar los hules especulantes
sobre las plantas de mis mejallis despostilladas.

Todo mi pasado se cierne en los crismones de mi pecho.

Cinco plagas me han poseído
y sé que al menos cinco más han de venir a moler mi enervada existencia.
Junto hojas de periódico durante semanas,
selecciono las que exhiben a los violadores
y duermo con ellas.

jueves, 12 de abril de 2007

M600

Replace by pressing
down on the handle and slide
the pad and release.

lunes, 12 de marzo de 2007

osd

punto,
esfera,
ojo;
teste,
pulga,
pulga;
uva,
larva,
negra;
brizna,
blanca,
bruma.

¡aidac!
refregón;
alas turquesa;
cuerpo, soplo.

...horizonte...;
suerte de Sísifo;
imagen aplastada;
caer ambidiestro;
resbaladeros ópticos;
vidrio, lente jadeante;
embudo de caireles de rubik;
celdas pigmentadas del pecador;
sueño que años atrás decidí no ver.

viernes, 9 de marzo de 2007

...sólo...
...existe...
...lo...
...eterno...
Santa Madre Teresa de Jesús

jueves, 8 de marzo de 2007

.

Grité sin moverme. Si alguien me vio, solamente percibió que di unos cuantos clicks, que recorrí a clicks muchas páginas y me llené de una envidia absurda, me cargué de deseo y mi cabeza se hundió entre los hombros. Hoy en lugar de cabeza sólo queda un dolor en la clavícula, en el mango del esternón y en la primer vértebra cervical.

miércoles, 7 de marzo de 2007

tumulto

Cuando no pisamos huella es porque estamos sobre pié ajeno.

Nécrologie



Jean Baudrillard, sociologue et philosophe, est mort
LE MONDE | 07.03.07 | 10h18 • Mis à jour le 07.03.07 | 10h18

e sociologue et philosophe Jean Baudrillard est mort, mardi 6 mars, à Paris, des suites d'une longue maladie. Il était âgé de 77 ans. Né le 20 juillet 1929 à Reims (Marne), Jean Baudrillard devient professeur d'allemand dans l'enseignement secondaire, après des études d'allemand à la Sorbonne, en même temps qu'il fait ses débuts comme critique littéraire. Sa première publication est une traduction (en collaboration avec Gilbert Badia) des Dialogues d'exilés de Bertolt Brecht. Au début des années 1960, il traduit des textes de Marx et d'Engels (pour les Editions sociales) ainsi que plusieurs livres de l'écrivain allemand Peter Weiss (dont le fameux Marat/Sade).

Parallèlement, il reprend des études supérieures, cette fois en philosophie, et soutient, en 1966, sous la direction d'Henri Lefebvre, une thèse intitulée Le Système des objets (Gallimard, 1968). Ce travail marque l'entrée de Baudrillard sur la scène de la recherche sociologique. On y décèle à la fois des centres d'intérêt nouveaux (la vie des "signes", destinés par les lois du capitalisme à être "consommés" de plus en plus rapidement) et un ton de voix original, parfois incantatoire, souvent décapant.

La suite de la carrière de Baudrillard se déroule d'abord à l'université Paris-X (Nanterre), où il devient professeur, en 1972, puis à l'Institut de recherche sur l'innovation sociale du CNRS et finalement (à partir de 1986) à l'Institut de recherche et d'information socio-économique de l'université Paris-IX (Dauphine), où il est directeur scientifique. Mais c'est surtout la publication de Pour une critique de l'économie politique du signe (Gallimard, 1972) qui fait de lui une figure majeure de la vie intellectuelle, en France et à l'étranger.

Observateur impitoyable de la société de consommation et, dans la lignée de Lefebvre, de la "vie quotidienne" des pays industrialisés, Baudrillard n'entend pourtant se placer ni dans le sillage du marxisme orthodoxe ni dans celui de l'Ecole de Francfort. Opposé au stalinisme, il est aussi méfiant à l'égard du trotskisme et du maoïsme. Pour lui, les idéologies, comme les modes, se réduisent à des systèmes de signes. Et les signes, quels qu'ils soient, ne sont jamais que des simulacres. En système capitaliste, ceux-ci circulent indéfiniment jusqu'à ce qu'ils soient totalement démonétisés. Nous sommes donc condamnés à manquer l'essence ultime de la réalité. Du reste, celle-ci n'existe pas, et tout ce sur quoi nous prétendrions fonder une nouvelle politique ou une nouvelle théorie du social n'est qu'illusion.

La pensée de Baudrillard, assez proche du situationnisme de Guy Debord, est donc une pensée radicalement pessimiste, voire nihiliste. Rien d'étonnant, dans ces conditions, si elle a traversé le mouvement de mai 68 sans s'y attacher vraiment. Ni si elle a refusé, par la suite, de voler au secours d'un parti politique, quel qu'il soit.

Ce n'est pas dire pour autant que Baudrillard soit apolitique. Bien au contraire, chacun de ses textes – et il ne cesse de publier – contribue à cette critique des idéologies dominantes dont il fait son sport de prédilection.

LE GOÛT DU PARADOXE

Elle est parfois percutante : Le Miroir de la production ou l'illusion critique du matérialisme historique (Casterman, 1973), L'Echange symbolique et la mort (Gallimard, 1976) et De la séduction (Galilée, 1979), par exemple, sont des livres stimulants, qu'on peut encore relire avec profit. En revanche, L'Effet Beaubourg et Oublier Foucault (parus en 1977) paraissent davantage rédigés sous l'empire des circonstances. Ils signalent la naissance d'un Baudrillard polémiste engagé dans l'actualité – ainsi que son passage définitif chez l'éditeur Galilée auquel il va donner plus de vingt livres, souvent marqués eux aussi par une volonté de provocation. Les décennies 1980 et 1990 correspondent à l'apogée de sa réputation internationale. Brillant causeur à l'aise dans toutes les situations, Baudrillard sillonne alors le monde de colloque en colloque et d'université en université, donnant des conférences et accordant des entretiens avec générosité.

Ses articles dans la presse et ses textes d'humeur repris dans Cool Memories (il y en aura cinq volumes de 1987 à 2005) lui attirent des lecteurs, bien au-delà du public spécialisé. Le goût du paradoxe le conduit à publier, en 1991, La Guerre du Golfe n'a pas eu lieu – pamphlet qui, sous prétexte de dénoncer ce "simulacre" de guerre soigneusement orchestré par les médias audiovisuels qu'aurait été selon lui la guerre du Koweït, annonce le basculement de Baudrillard dans une version populiste et schématique, d'antiaméricanisme. Au lendemain des attaques du 11-Septembre, Baudrillard publie, dans Le Monde d'abord (3 novembre 2001) puis chez Galilée (2002), L'Esprit du terrorisme, suivi peu après d'un recueil d'articles sur le même sujet, Power Inferno. Un ensemble d'écrits caractérisé par l'absence de sympathie pour les victimes de la tragédie et, au plan théorique, une double affirmation : le 11-Septembre aurait constitué un événement dont tout le monde aurait rêvé, parce que chacun rêve de la destruction de la puissance américaine ; et la "vérité" de cet événement serait à jamais insaisissable, comme si des doutes pouvaient (ou devaient) exister sur l'origine islamiste de la destruction des tours jumelles.

Dérive tardive d'un homme qui avait fait de la provocation un ressort de sa pensée ? Quoi qu'il en soit, on n'oubliera pas que Jean Baudrillard fut un actif témoin de son temps. Par la plume mais aussi par la photographie. Il ne se contentait pas de défendre cet art (par ses contributions à des ouvrages de Sophie Calle ou de Luc Delahaye). Il le pratiquait lui-même avec passion, notamment pendant ses innombrables voyages.

De ses propres photos en couleurs de paysages urbains totalement déserts, on retiendra en particulier un choix effectué par lui-même et publié sous un titre qui, en un sens, résume bien sa pensée : Car l'illusion ne s'oppose pas à la réalité (Descartes, 1998). Tandis qu'un Cahier de l'Herne lui était consacré en 2005, il publiait, la même année, plusieurs livres d'entretiens chez Galilée. Jusque dans ses provocations et ses outrances, Baudrillard aura conservé cette passion critique qui donne à penser, y compris contre celui qui vous y invite.

Christian Delacampagne

lunes, 5 de marzo de 2007

tersillo

a mi yo y a mi terso yo.



me pides que corra hasta alcanzarla, pero que nunca nos mire. tener sus cabellos entre mis dedos, pero sus ojos nunca; no parar de moverlos. me llevas a muchos lugares y (siempre ha de suceder lo mismo), sin que me dé cuenta, de pronto haces que Blanca aparezca para fastidiarme.

Blanca está aquí para volverme loco, aunque hay ocasiones en que pienso que ella no existe, que ni siquiera tiene un cuerpo, aún cuando tenga cabellos tan pesados que hacen quebrar al mismo viento que los sostiene en el aire mientras ella juega a dar saltos.

Somos tres, y sé muy bien que decir esto es no decir mucho porque nuestra forma de ser nos excede. hay veces en que Blanca se desploma y de su boca no sale un aliento sino otros que gritan en el aire para oler como la tierra amarilla.

-ándate por los pliegues, descubre que entre dos nadas hay del tuétano que tanto nos gusta-.

domingo, 4 de marzo de 2007

encuadernando una vida

encuadernar es juntar, unir o coser varias hojas o pliegos y ponerles cubiertas [si no me creen píquenle al link de diccionarios]. definitivamente "encuadernando" es la voz que más se acerca a lo que quiero decir acá, quiero juntar, unir y encuadernar algunas ideas; sin embargo, hay una cosa en la que no estoy de acuerdo: ponerle cubiertas a lo que se junta, a menos que sean cubiertas de infinito, de vacío, de éter.

cuaderno comenzó.